mercredi 25 avril 2007

Sensuellement Votre...



Je me permet d'avoir une pause...non j'exige une pause...je veux pour une fois sortir de ce corps qui m'a tant guidé, tant transporté, tant emprisonné...


Pour une fois je veux que ce soit moi qui le critique, qui le juge...



J'ai hôté mes vêtements, tout mes vêtements, me voilà nue devant la glace...



C'est la première fois que je prends tout mon temps pour t'explorer...




Tant d'hommes ont eu le fantasme de te pénétrer...


Tant d'hommes ont eu le désir de balader leurs mains vulgaires sur tes dunes en flammes...


Tant d'hommes ont voulu te déchirer, te battre, non pas par colère, mais par plaisir, par sadisme...



 


Mon beau corps, pourquoi je te déteste ?


Pourquoi ce mépris à ton égard ?



Je vois mes seins généreux qui sont sur le point de crier une main de pianiste pour les faire chanter jusqu'à l'extase...



Je vois mon ventre plat, vide, qui réclame une présence d'un être humain en son sein pour qu'il puisse enfin avoir de la lumière dans ses entrailles si sombre...



Je vois mes jambes qui réclament un baiser tendre de la part des lèvres assoiffées d'aventures...



Et puis je contemple mon visage, je le touche, pour quelques instants je ferme les yeux, comme si je cherchais une image au plus profond de moi et que je ne la trouve pas...




Je regarde mes yeux, ces yeux qui ont perdu l'innocence d'un enfant depuis quelques temps sans que je m'aperçoive...


Ce visage, l'ambassadeur de mes sentiments, le porte parole de mon coeur, tantôt maquillé par des produits de beauté chers et inutiles, tantôt, je le laisse respirer l'air pourri de ce bas-monde, et franchement il n'y pas vraiment une différence, il s'empoisonne dans les deux cas...



Ce visage, sur lequel j'ai entendu des compliments, des louanges sortant des bouches mal seines des hommes qui pensent qu'avec leurs bas-ventres...




Ah mon cher visage, malgré ta beauté tu es pourtant la source de mes douleurs, on se fige sur toi sans pour autant chercher la femme en moi, tes traits soigneusement dessiné ont mis une voile entre Toi et Moi...désormais, personne ne cherche plus à me connaître, on vient t'admirer, et puis , on te tourne le dos...



Mon cher corps, est ce uniquement pour ça que je te déteste ? Certainement pas...mais laissons les cicatrices enfoncées dans le passé...ne remuons pas le couteau davantage dans la plais...


lundi 23 avril 2007

Naissance d'Une Maman...Et Le Rêve Continue...(2)


Et puis mon imagination m'amène à un voyage vers le futur...





Le jour où on m'annonce que je suis enceinte, que je suis désormais responsable d'un autre être en moi...


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C'est fou ce que l'être humain peut être troubler, ce foetus invisible, et qui n'a encore aucune preuve de son existence a réussi à attirer toute mon attention, comme si le monde n'avait plus dâ'importance...je suis devenue égoïste, je ne pense qu'à nous deux...



Et puis le monde me parut imparfait pour mon bébé, je suis déchirée entre deux sentiments :





Soit de le garder pour l'éternité dans mon ventre pour lui épargner les cruautés du monde extérieur soit le mettre au monde, de le voir grandir, s'épanouir tout en restant dans mes bras et ne jamais me quitter...


 

Et puis mon ventre se gonfle de jour en jour, mes seins, mes hanches et tout mon corps suit le mouvement, sans relâche...





Et puis j'ai envie d'une pastèque en plein hiver, et de dattes en plein été...Eh oui, moi aussi j'ai des fantaisies de la femme enceinte...j'en ai bien le droit non ?





Et puis, je fais écouter à mon bébé toute la musique que j'aime, ainsi, il aura un bon goût comme sa petite maman, et pourquoi pas, on ira voir des concerts ensembles...



Cher enfant





J'aimerai tant t'épargner les souffrances de ce bas-mondeâ...








J’aimerai tant ne pas voir une seule larme sur tes joues, de peur de blesser les miens…


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J'aimerai tant que tu connaisses la beauté de ce mande sans que tes mains s'abîment de ses cactus...


 





J'aimerai tant que tu t'aimes, que tu te découvres, que tu crois que tu as un potentiel éorme...








J'aimerai tant que tu saches que tu es un créateur... mon créateur, tu as contribué à ma naissance...Naissance d'une maman....








PS : Et toi mon partenaire, le père de mon enfant, je vais peut être te dédier un prochain article....peut être...




lundi 16 avril 2007

La Naissance d'une...Maman (1)


Je déteste les enfants, je les trouve chiants, mal polis, toujours en pleurs, que ce soit avec ou sans raisons...





Mon coeur ne bat pas comme les autres femmes au vu d'un petit bébé...


Conclusion : J'ai pas l'instinct maternel, je ne mérite pas d'être une maman, jusqu'au jour où...



Jusqu'au jour où j'ai eu un petit problème gynécologique, et là , j'entendais le médecin me prescrire des médicaments, me parler de l'avenir de mes futurs grossesses et de...



Sa voix me parvenait de loin....d'un autre monde, et moi, hébétée, je m'imaginais enceinte, ronde, gonflée, avec le dégoût de tout....enfin le classique de la femme enceinte...








Je suis rentrée à la maison, je me suis allongée sur mon lit, j'imaginais un petit êre dans mes bras, qui cherche mon sein pour se nourrir, qui respire mon odeur pour se sentir en sécurité, qui se calme rien qu'en me voyant...



 


 


Je me voyais entrain de lui donner tout l'amour et la tendresse que j'ai en moi...non...c'est plus que ça, je n'ai jamais imaginé que j'ai autant d'affection en moi, comme si ce petit être, a pu s'ntroduire en mon intimité, dans mon jardin secret, et a fait surface des sentiments que j'ignorais leurs existence...



 


 





Désormais je ne suis plus insensible à la vu d'un bébé, jâ'observe tout ses faits et gestes et je m'aperçois, à ma grande surprise, que j'ai les larmes aux yeux....








A Suivre...



 

vendredi 13 avril 2007

Bon retour à moi...


Avant de poster un autre article, j'aimerai partager ce passage d'un livre que je viens de terminer intitulé « Métaphysique des tubes» d'Amélie Nothomb :

















En effet : je mourrai déjà . Je venais d'apprendre cette nouvelle horrible que tout humain apprend un jour ou l'autre : ce que tu aimes, tu vas le perdre.





«à Ce qui t'a été donné te sera repris» : c'est ainsi que je me formulai le désastre qui allait être le leitmotiv de mon enfance, de mon adolescence et des péripéties subséquentes.





« Ce qui t'a été donné te sera repris» : ta vie entière sera rythmée par le deuil. Deuil du pays bien aimé, de la montagne, des fleurs, de la maison, de Nishio-san et de la langue que tu lui parles.





Et ce ne sera jamais que le premier deuil d'une série dont tu n'imagines pas la longueur.





Deuil au sens fort, car tu ne récupéreras rien, car tu ne retrouveras rien : on essaiera de te berner comme Dieu berne Job en lui « rendant» une autre femme, une autre demeure et d'autres enfants.





Hélas, tu ne seras pas assez bête pour être dupe.














A très bientôtâ...

vendredi 6 avril 2007

Mes chers amis, je pars...

Chers amis je pars quelques jours à la recherche de moi-même, chasser mes démons intérieurs...


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J'espère que je vais  retourner très bientôt..


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Ou peut être que je vais y rester...


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Qui sait ?


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Merci pour vos encouragements, merci pour votre soutiens, mais j'ai besoin de rester seule un moment, pour faire le compte avec Venus...


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Merci à vous tous, et enchallah à très bientôt...

lundi 2 avril 2007

Comme Une Bougie...

 


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C'est fou ce que l'être humain change...


Hier, j'avais une amie, un petit ami....


Aujourd'hui, j'ai deux ennemis qui en profitent de mes points faibles pour m'insulter...



Hier, je croyais voir un ange, me délivrer de mes propres démons...


Aujourd'hui, je ne vois qu'un être humain, qui n'hésite pas à me laisser seule face à mes angoisses...



Hier, mon chemin était tracé, sombre certes, mais au moins je sais exactement où ça va me mener...



Aujourd'hui, j'ai trois choix à faire, trois chemins à choisir :


Le premier : C'est de revenir en arrière et continuer ma vie d'avant en oubliant cette période de Renaissance...¦


Le deuxième : Continuer à me battre et chercher encore une fois la lumière...


Le troisième : C'est faire le raccourci des deux chemins et m'éteindre enfin paisiblement pour oublier...



Je sens une douleur atroce qui commence par mon estomac pour se terminer dans le coeur...


Une douleur atroce dans le coeur et l'omoplate avec des picotements dans le cou et des fourmillements à mon bras gauche...



Je connais ce mal aise, il m'a accompagné pendant plus de dix ans, mais à force de le connaître, je ne faisais plus attention...


Aujourd'hui, après avoir goûté pendant quelques temps au bonheur, ce mal aise me semble soudain pesant et insupportable...


Comme si après avoir mangé une datte, on te donne un café serré, sans sucre...un arrière goût amer, qui se manifeste certainement sur ton visage...




Peut être que mon penchant sadomasochiste a pris le dessus pour faire souffrir et fuir mes amis les plus proches et ensuite pour me « prouver » qu'il est beau de rêver « pour un certains temps » mais, maintenant, il faut me réveiller : la souffrance me manque...



Hier, j'étais dans une chambre sombre, je ne me plaignais pas, mes yeux se sont habitués au noir...


Aujourd'hui, je suis comme une bougie qui envoie ses dernières lueurs sur mon visage, mais que sa cire me brûle la peau en laissant des cicatrices flagrantes et des séquelles invalidantes...




PS : Peut être que c'est mon dernier article sur ce blog,


Peut être que je vais poster davantage,


Ou peut être aussi, mon stylo perdra son chemin vers une autre feuille blanche...