mardi 23 janvier 2007

Mon stylo...mon beau stylo...

Ca fait quelques jours que j'arrive plus à écrire, ni sur mon blog, ni sur les forums de Asslema...





Ma tête bouille d'idées, de questions mais j'arrive plus à les mettre sur papiers, comme si mon stylo refuse toute nouvelle idée, tout acharnement sur moi ou sur les autres, c'est sa façon à  lui de se révolter...





Cependant, j'ai essayé de le forcer, de lui mettre la pression en l'ordonnant d'écrire, mais, comme sâ'il a compris mon petit jeu, il ne termine jamais un article...


Conclusion : je retourne sans cesse au point de départ, plus frustrée qu'auparavant...





Ma tête bouille encore plus, elle est sur le point d'exploser, je veux crier, mais rien ne sort de ma bouche...





En fait, je me pose des questions sur l'amour, la haine, la jalousie, la mort, la vie, le destin etc...





Mais le premier sentiment que je ressens c'est la peur...





Peur d'être comme cette femme rencontrée dans la rue, grosse, sale, laide, traînant derrière elle une demi douzaine d'enfants qui lui ressemblent...





Peur d'être une femme au foyer, soumise, avec un mari que se donne tous les droits sous prétexte qu'il est un HOMME...





Peur qu'au moment de notre rencontre, on perdra cette alchimie, et Fatima et le trésor ne seront qu'une  illusion...





Peur de perdre mon travail et me retrouver, encore une fois à la merci de ma famille...





Peur de perdre un jour les pédales, et de lui ressembler...





Peur d'être clouée au lit et d'être le jouet de hommes en blouses blanches...





Enfin bref, la liste est encore longue, mais qui peut se résumer en un mot « peur de la dépendance »





Maintenant, je me sens dépendante à toi, mon beau stylo, quand par moment tu as refusé d'érire, tu m'as causé de la peine, de la colère, de la frustration...





Mon stylo, mon beau stylo, si seulement je comprenais pourquoi tu t'es fâché ? Si seulement je comprenais pourquoi tu m'as abandonné ?





Il paraît qu'on ne connaît la vraie valeur d'une chose, qu'en la perdant, et toi, mon stylo, je t'ai sous estimé, pardonne moi ma maladresse, et rejoint moi, pour former une équipe, comme au bon vieux temps...

mercredi 3 janvier 2007

L'histoire de...ELLE...

ELLE, elle était une jeune fille tendre, douce...

ELLE, elle avait des yeux éclatants, on s'y trompe à leurs couleurs exactes, on s'y perd dans leurs profondeurs, on dirait un océan sans fin...

ELLE, elle avait des joues tellement délicates qu'une seule larme peut creuser un fossé en coulant sur elles...

ELLE, elle avait une bouche innocente, tellement elle ne prononçait rien, ou au moins, pour ne faire sortir que des louanges...

ELLE, elle avait des mains plus tendres que les mains d'un pianiste, plus innovatrices que les mains d'un peintre...

ELLE, elle vivait dans une maison, certes petite, mais chaleureuse, accueillante, intime...

ELLE, elle vie en intimité avec elle-même, en harmonie avec sa personne, ses meubles modestes, les objets qui lui entourent, lui font oublier sa solitude...

ELLE, elle adore la verdure, elle a un petit jardin dont elle s'occupe au quotidien, elle passe des heures entières pour l'entretenir...

ELLE, elle était perdue dans son propre monde, le chérissait le protégeait contre toute intrusion...

ELLE, elle a construit des hautes barrières entre elle et le monde extérieur, ainsi personne ne l'atteindra...

****************************


Mais un jour, ELLE, elle a entendu des mots secrets parvenant à ses oreilles, lui chochotant qu'elle vie dans l'illusion, que la vraie vie existe au-delà de ses barrières...

Elle a senti des mains se tendre vers elle pour la faire sortir de sa maison...de son jardin...

ELLE, elle est troublée...mais aussi curieuse, intriguée...

ELLE, elle a ouvert la porte de sa maison, puis du jardin, et détruit ses barrières...

****************************


Des gens inconnus ont arraché ses plantes, piétiné sa maison avec leurs sales pieds, détruit ses meubles et tous les beaux objets qu'elle chérissant tant...

ELLE, elle a désormais les yeux perdus, froids, sans âme...

ELLE, elle a des fossés sur ses joues, tellement ses larmes ont coulés...

ELLE, elle n'ose plus regarder ses mains tellement elles sont rudes...

ELLE, elle a tout perdu, même son innocence...

ELLE, elle a reconstruit des barrières encore plus hautes, encore plus solide, elle a fermé sa maison à clés, et les a jeté loinâ...très loin...

ELLE, elle a bien appris de ses fautes, de la tentation...

ELLE, dorénavant, elle ne vivra que pour elle, pour son monde uniquement....

****************************


Mais un jour, une personne a trouvé ses clés...