mercredi 10 décembre 2008
On ne se sépare que pour se retrouver !!!
Quand on croit que le printemps de notre vie est notre saison éternelle…Que la paix intérieure est notre voix de sagesse…Que notre chemin est bien dessiné et qu’on suit nos rêves et nos ambitions… Une personne surgit d’un passé lointain..Un passé qu’on croyait oublier, ou du moins, qu’on garde les beaux souvenirs pour ne pas laisser une larme de douleur nous échapper….Pour ne pas laisser un souffle mélancolique craquer nos épaules…Pour que le silence soit notre ange gardien et non pas un démon du passé assoiffé de sang…
Quand on croit que rien ni personne peuvent nous déstabiliser, écroûter le passé, ou plutôt remuer le couteau dans la plaie…A ce moment là…juste à ce moment bien précis …. Où nous attendons le moins…Le destin ou bien le hasard ou bien les démons, ou tout ce que vous voulez.. Nous mettent devant nous la personne la plus tendre…La plus aimante…La plus prestigieuse…La plus bouleversante…La plus drôle ….La plus insolite que nous avons cru oublier…
On court vers cette personne mais nos pieds restent figés sur place….on dit des « je t’aime » mais nos mots restent sourdent…dérisoires….on tend nos bras vers ce mirage du passé mais notre sang se glace dans nos veines, amputées de toute lueur de vie… de toute étincelle d’espoir…
On oublie les klaxons de voiture …On oublie les rues..On oublie les passants…on oublie le monde...il n’y a que le passé et NOUS..
Et on se dit : « c’est une occasion de mettre les points sur les « i »… De réclamer nos droits oubliés….D’arracher un sourire…Un baiser tant désiré dans nos rêves les plus fous...De remplir , enfin, les espaces blancs de notre vie…Trouver le titre de notre chanson préférée, lui coller une mélodie qui nous monte à la tête dans les moments de mélancolies…et son se dit aussi plein d’autres choses…en l’espace de quelques secondes… on se dit plein de choses… »
Mais la nature humaine est bien complexe que ces jolies mots, elle est bien plus épineuse…Plus délicate…Plus brouillée…Plus nébuleuse pour comprendre pourquoi, sans crier gare, elle détourne les yeux pour fuir les regards de son passé qui la perce, et se faufiler dans la foute pour mieux se protéger , tentant d’oublier un moment de transe avec le passé….
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