dimanche 11 avril 2010

Pourquoi Revenir ?








IL est revenu après tant d’années lui implorer le pardon…

ELLE était assise dénudée de toute compassion, figée sur sa chaise à écouter ses prétextes…

IL jubilait dans tous les sens comme si les mots ne suffisaient plus pour exprimer tous les sentiments enfuis en lui…

ELLE n’arrivait pas à tout assimiler, comme s’il parlait dans une autre langue..

IL maudissait le jour de leur  séparation…

ELLE maudissait le jour de leur rencontre…

Il n’osait pas la regarder droit dans les yeux de peur de voir que tous ses efforts sont déjà voués à l’échec…

ELLE ne pouvait plus  se détacher de ses yeux, comme pour chercher une trace de la personne, autrefois tant aimée…

IL commençait à cracher  des stupidités,  à mal synchroniser  ses propos  et s’est rendu compte qu’il est entrain de tout anéantir de nouveau…

ELLE commençait à dessiner un sourire moqueur sur son visage, comme si le point final d’un pseudo amour vient de se poser, enfin,  avec  grâce sur un roman resté inachevé…

IL ne trouvait plus le chemin de ses mots, il était tellement troublé par son calme…

ELLE : « Pourquoi revenir ? »

Il a baissé les yeux, soudain, il a eu  honte de toutes les choses qu’il n’a pas pu faire à temps…

ELLE a pris son sac, l’a embrassé sur la joue, et partie épouser de nouveau la foule.

20 commentaires:

  1. J'adore la scène, et j'adore cette ELLE :)

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  2. Tant mieux nawrouss, biz mon amie

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  3. ELLE a pris son sac, l’a embrassé sur la joue, et partie épouser de nouveau la foule.
    Une heure après.
    La foule l’entourait, de partout elle se sentait bousculée, gênée, malmenée… tout lui est étranger.
    Elle cherchait encore … contemplait ces faces attristés et ces visages remués par les angoisses du nouveau venant , de la foule vorace… venant d’ici ou d’ailleurs … justement ailleurs, il est surement ailleurs, avec une autre, caressant ses doigts , frôlant sa nuque, murmurant dans ses oreilles… sa voix dans les miennes, encore résonnantes, je l’entends …
    ELLE : « je dois revenir »
    Elle s’arrache à la foule et reprend son chemin.
    Lui il n’est plus là, il est de nouveau ailleurs… comme il l’est toujours …ailleurs.

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  4. @ Ali : oui la vie continue mon ami..

    @ le passant :



    Il rentrait chez lui, ne sachant quoi faire ni quoi penser… il s’étonnait même de l’air qui continuait à pénétrer ses poumons, est-ce par cruauté ou pas chance, il n’en sait rien… il est devenu un zombie, l’ombre de lui-même, un corps déserté de toute fibre de vie…

    Mains tremblantes, il ouvrait le tiroir, pris son vieux portefeuille dans lequel une photo d’elle l’inaugurait avec grâce et splendeur… elle est toujours souriante éclatante de vie, elle était la princesse de tous les temps, elle était sa déesse, elle était son autre, elle était tout simplement LUI.

    Où est passée cette joie de vivre ? Dans quel océan cette femme- adolescente s’est éteinte ? Comment a-elle pu devenir aussi cruelle et sans pitié ? Dans quels bras a-t-elle pu se perdre pour m’oublier ?« Comment ai-je pu la perdre ? ».

    Il a pris la photo, la serra contre son cœur comme pour sentir de nouveau son odeur, comme pour lui souffler la vie, arrêter le temps, renier tous les dieux et mourir entre ses bras… il se dirigea vers la fenêtre et contempla la foule en effervescence, « elle est là, quelque part, proche des inconnus et loin de moi »

    Elle n’a pu faire aucun pas de plus, s’est assise dans la même table que tout à l’heure, regardant la chaise d’en face, « il a toujours le même parfum », elle soupira, ferma les yeux et inclina légèrement la tête « tu n’as pas changé, toujours aussi obstiné, toujours aussi beau, tu as toujours le même effet sur moi »

    « Madame, vous avez choisi ? »

    La voix du serveur la remis sur terre, elle l’a regardé étrangement comme si elle revenait de loin, de très loin, « la même chose que monsieur qui était là, jus de fraise s.v.p. »

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  5. un passant qui repasse13 avril 2010 à 03:35

    « Autre chose, madame ? »

    Elle a enfin son verre de jus plusieurs minutes ont passé, elle commençait à se sentir mal à l’aise, à avoir un mal étrange, mal quelque part, l’air se fait de plus en plus rare et sa gorge de plus en plus sèche.

    Elle regardait son vers de jus sans pouvoir le toucher, le soulever, le gouter… elle ne veut plus de se vers de jus rougeâtre. Tout est resté le même que lors de leurs première rencontre. C’était dans ce même café, cet endroit où se rencontrait les âmes errantes de cette ville, des cœurs nouvellement conquis, où mêmes des passants obstinés qui n’en finissent plus de chercher sans savoir ni qui ni quoi…

    Ce vers de jus s’entête à l’enfermer dans son chagrin, elle hait le rouge … c’était la couleur qu’il préférait le plus… son premier cadeaux l’était ainsi que les draps qui témoignaient de leurs nuits interminables… elle n’en veut plus du rouge… elle le veut lui, sans les souvenirs du passé, sans ses envies soudaines, sans ses interminables absences …

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  6. J'ai adoré la note, un espoir de guérison, de jeter le passé derrière le dos avec le sourire, sans rancune et prendre à nouveau la route.
    Ensuite, j'ai admiré cette suite faite à deux avec ce passant qui ne fait pas un simple passage, et tout espoir de trouver la lumière au fond du tunnel obscur s'est évaporé.
    L'amour est il toujours synonyme de chagrin ou des manigances du destin?

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  7. @ le passant :


    Ce verre de jus s’entête à l’enfermer dans son chagrin, elle hait le rouge … c’était la couleur qu’il préférait le plus… son premier cadeau l’était ainsi que les draps qui témoignaient de leurs nuits interminables… elle n’en veut plus du rouge… elle le veut lui, sans les souvenirs du passé, sans ses envies soudaines, sans ses interminables absences …


    Une douce douleur commençait à déchirer ses entrailles rien qu’en se souvenant de ses mains de pianistes explorant tous les recoins de son corps, mêlé au rythme de gémissements de plaisir… ELLE n’en pouvait guère rester une seconde de plus dans ce café et respirer encore l’odeur de son parfum restée suspendu dans l’air, comme leurs âmes d’ailleurs…


    ELLE est partie une deuxième fois épouser la foule… mais cette fois-ci poussée non pas par la peur de ré épouser le passé ou par peur de réécrire une histoire affligeante et déchirante, mais avec une forte envie de trouver parmi cette foule d’inconnus un visage qui lui est familier… son visage…


    Au milieu de ses larmes, IL s’est redressé d’un coup… comme si une sonnette d’alarme s’est déclenchée dans sa tête… IL ne peut pas rester sans rien faire… IL ne peut pas revivre l’introduction d’une mauvaise aventure… NON… pas une deuxième fois…IL doit la retrouver, et tant pis si ELLE va le repousser… l’humilier… ou même le torturer… être un martyr dans ses bras vaut mieux que d’être un imbécile dans des terres étrangères..


    IL avançait dans les rues en courant…bousculant tout sur son passage… les autres n’existent plus… les bruits ne l’atteignent plus… les voitures lui sont invisibles…IL ne voit qu’un visage… IL ne voit qu’un destin… IL ne voit que l’espoir…


    Son cœur bat de plus en plus fort…comme si ce petit organe est entrain de faire une course avec ses pieds, et qu’il veut à tout pris les devancer…sortir de sa cage thoracique pour la retrouver en premier…


    Ses larmes s’accumulaient de plus en plus dans ses yeux… IL n’en voit presque rien, Où va-t-il ? IL n’en sait rien… mais la seule chose dont IL est sur c’est qu’il ne va jamais s’arrêter avant de la retrouver… n’importe dans quelle adresse ELLE s’est enracinée… n’importe dans quels lits ELLE s’est perdue… n’importe dans quel destin ELLE s’est perdu … IL est convaincu…NON …. IL est certain, que tout est illusions…lui seul la connait réellement… lui seul peut retrouver et coller les morceaux de son bonheur…de leur bonheur…

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  8. Merci illusions, franchement, c'est avec un grand plaisir que je suis entrain d'écrire une histoire à deux, une sensation d'épanouissement ... le passant, comme tu l'as dis, est loin d'être de passage...bravo à lui et merci

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  9. un passant qui repasse16 avril 2010 à 01:15

    Et puis il y avait celle qui a incarné pour lui et pendant une certaine période l’espoir… oui il y avait une AUTRE … et elle restera pour longtemps tout près des êtres qui ont le plus compté pour lui… celle qui n’a pas cessé de l’aimer malgré qu’il l’a souvent délaissé … celle qui l’a accepté quand il revenait sans vouloir partager avec elle ni ses désirs ni ses chagrins… celle qui l’acceptait avec ses défauts … oui c’était celle qui l’a aimait le plus…

    Déchiré entre celle qu’il aimait et celle qui l’aimait, il n’en pouvait plus. Il se sentait coupable envers les deux. Piégé par ses choix, il voyait alors pour la première fois ses propres défauts, et l’histoire ne finira pas comme avant par une énième victimes de ses aventures. Cette fois, c’était lui le perdants, peut-être pas le seul mais surement celui qui a le plus perdu : les images défilaient rapidement…

    C’était une soirée d’hiver, on distinguait vaguement les lumières de la ville… il pénétrait comme souvent l’appartement de celle qu’il aimait le plus au monde, celle qui a commencé à le changer, à le faire évoluer, celle qui est devenue sa drogue , qui l’effrayait , qu’il évitait la plupart de la semaine. Ce soir là, il avait le plus besoin d’elle… il était surement aveuglé par tant d’envie et tant de sentiments qu’il manquait de remarquer sa froideur et sa négligence…

    Quand elle a pris son sac, l’a embrassé sur la joue et quitté l’appartement ; tout c’est bousculé dans sa tête, il ne comprenait pas son geste, il sortit derrière elle, mais c’était trop tard, il ne l’a trouvait plus … elle a disparu. Cette fois ci, il était du mauvais côté… il continuait son chemin essayant de la trouver dans un de ces endroits qui témoignait de leur amour …jusqu'à ce qu’il se trouve face à ce corps si familier, il connaissait tout ses secrets … cherchant son présent il était trahi par son passé… c’était celle qui l’a aimait le plus au monde …

    C’était vrai que la seule chose dont il est sûr c’est qu’il ne va jamais s’arrêter avant de la retrouver . Mais à présent aveuglé par une dichotomie insurmontable : en amour qui vaut le plus aimer ou être aimer ? IL CONTINUAIT mais ne saisissait plus le sens de son errance…

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  10. ..................

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  11. @ Le passant :


    Il a pris la main de celle qui l’a toujours aimé… la femme qui l’a toujours soutenu malgré sa distance continuelle et son caractère peu facile… en silence ils ont parcouru les rues surpeuplées, arrivant devant chez eux…il a sorti les clés… ouvert la porte… pénétré dans le pénombre du salon… il s’est retourné vers elle… heureusement qu’il ne voyait pas son visage, il a fermé les yeux… l’a pris par la taille et commencé à l’embrasser avec une telle ferveur qu’il a senti son souffle couper…mais son désir pour un corps de femme n’a pu qu’augmenter ses désirs animales… comme pour ne pas laisser échapper l’osmose… il l’a pris dans ses bras et l’emmena vers leur chambre… elle a voulu d’un geste furtif allumer la veilleuses d’à côté… mais il l’a retenu… comme si l’obscurité de son être s’est fusionnée avec celle de la chambre… il déchira sa chemise d’un geste agressif pour laisser échapper des seins pulpeux et bien entretenus… il les a pris par sa main pour les avaler… comme un enfant cherchant à assouvir sa faim du sein de sa mère… comme pour plonger dans un univers paisible d’un amour inconditionnel et sans préjugés..

    Il a senti enfin que cet échange agressif et non équitable doit se terminer… il l’a pénétré d’une telle brutalité qu’il a entendu ses cries de douleurs… ça ne lui a pas empêché de s’arrêter… il a senti une chaleur monter de son ventre jusqu’à sa tête… comme si son âme a quitté son corps…il a senti qu’il est devenu inhumain dont les désirs le guident..

    Après quelques minutes… après que sa jouissance commençait à s’atténuer… et que son corps commençait à retrouver son âme… il l’a regardé pour savoir ce qu’il a fait de cette pauvre femme… il a vu un visage de pierre et des larmes coulant à flot dans un silence inonde… il n’a su quoi dire ni comment s’excuser… il a voulu la prendre dans ses bras, et là elle s’est redressée sur le lit tenant le bout de sa chemise déchirée sur sa poitrine…comme si pour se protéger d’un violeur obsédé elle a dit :

    « Au fond de moi, je sais que tu ne m’as jamais aimée, je sentais qu’il y avait toujours une deuxième femme dans ta vie, dans ton passé, et dans ton présent, de toutes mes forces j’ai essayé de te la faire oublier, de chasser son fantôme, de te faire sentir que je meurs d’amour pour toi… mais tu ne cesses de t’isoler dans ta solitude, dans tes pensées, pour n’être qu’une femme à tes yeux, avec laquelle t’as l’obligation de la pénétrer… il y a quelques minutes tu m’as violé… tu as fais l’amour à une prostituée trouvée dans la rue, tu as même prononcé son nom, le nom que je n’ai jamais connu jusqu’à aujourd’hui…

    Peut être ma faute était d’essayer de te retenir auprès de moi, avec la douce illusion que tu serais totalement à moi un de ces jours, mais maintenant… j’ai la certitude que tu étais et tu seras toujours à elle… je t’aime oui c’est vrai, mais je t’aime aussi à un point que je te demande aujourd’hui de partir, d’aller la chercher, et me laisser vivre dans tes souvenirs.. Je ne peux jamais aimer sans être aimé de retour, en tout cas, pas pour très longtemps… »

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  12. un passant qui repasse17 avril 2010 à 11:53

    A cet instant même il venait de tout perdre. Il sortit dans les rues ne sachant plus vers où aller, vers qui se diriger… pour s’expliquer. Il n’a jamais été un violeur, il ne peut pas l’être, il ne voulait pas la faire souffrir… pour quel raison s’est il comporté ainsi ? Il n’en savait plus.

    Le voilà devant son café-bar habituel… il buvait sans compter. Les habitués du coin le connaissaient, mais pas dans cet état … il avait l’habitude de ramener ses conquêtes boire quelques vers avant de revenir après quelques heures seul, ravi et fier mais dégageant une frustration sans égal, seul point commun avec cette soirée.

    Ces soirées là, il demandait à écouter Jacques Brel … il s’emballait en écoutant « le port d’Amsterdam » … durant ces courts instants il oubliait tout, il buvait seulement… à la santé des femmes de tout genres. Celles qui ont couché avec lui pour l’argent , d’autres qui ont cru qu’il les aimait, et surtout celles à côté desquelles il s’allongeait sans rien faire , passant la nuit juste à les caresser , à les sentir, à les stimuler et puis qu’il laissait au bout de quelques temps sans aucune explication juste un petit sourire au lèvres en guise d’adieu et rien de plus …

    Mais non il n’a jamais était un violeur… il ne peut pas l’être tout simplement son orgueil ne le permettrai pas… le corps des femmes était pour lui quelque chose de sacré, il l’adorait pour sa fragilité. Il adorait les femmes, il aimait les faire jouir, et les observer gémir en s’accrochant aux draps. Simplement, il les aimait.

    Les premières lueurs du jour sont déjà là… pas de mouvements dans les rues ; tout est encore calme. Quelques chats miaulaient sourdement, ils sortaient de nulle part…lui était à son deuxième café, toujours essayant de se remettre de cette nuit interminable … il sentait encore l’odeur de celle qui l’aimait, qui l’a AIMé comme il ne l’a jamais été, une odeur qui s’évaporais lentement, et avec elle peu à peu une soirée épuisante s’achevait dans la douleur et l’incompréhension.

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  13. quelle belle symphonie jouée de la part de vous deux !
    tres joli post venus!
    encore bravo

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  14. soudain , une voix lui reveillait: lakhdar, lakhdar fi9 ye3ayech weldi barra echrili khobza.
    (malla souffrance)

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  15. Il y a des jours où, comme aujourd’hui, assise devant sa glace, les yeux rivés sur son propre visage, un regard vide et sans émotions… caressant quelques mèches de ses cheveux… jetant parfois un coup d’œil vers le grand lit derrière elle…puis replonge dans ses pensées…inconnus…
    Elle s’arrêta un moment pour contempler le petit anneau posé majestueusement dans son doigt, « les années passent vite et….. »
    « maman maman, ma nounou m’emmène faire un tour sur le bord de la mer, t’es d’accord » ?
    « Bien sûr chéri, donne-moi tout d’abord un grooooooooood bisous »

    Le petit être s’est jeté dans ses bras lui chatouillant le ventre, et en l’embrassant un peu partout, elle respira profondément son odeur comme pour la retenir le plus longtemps dans ses poumons, lui a fait des petits câlins et puis il est sorti en courant vers leur amour commun « La Mer ».

    Elle s’et retournée vers sa glace, son visage encore tout éclatant de ces quelques instants passés avec son fils, il ne cesse de lui apporter joie et lumière…le reflet de son anneau lui a arraché de ces douces pensées, avec un long soupir elle a commencé à marmonner quelques mots incompréhensibles, et s’est redressée devant ce grand lit, une photo assez imposante est suspendue sur le mur, elle en robe blanche, souriante, belle….très très belle, et à côté d’elle, celui qui partage sa vie et son lit depuis quelques années, avec un costume hors de pris, un sourire laissant trahir les longues années qui ont marqué son visage, et des cheveux presque tout blancs, à part quelques cheveux encore noirs rebelles, qu’aujourd’hui ils ont disparu…


    Un homme qui a tellement fait pour elle, il l’a tellement aimé tellement gâté, parfois elle se sentait femme auprès de lui, d’autres fois elle le considérait comme un père, et ces derniers temps son infirmière…

    Elle ne peut jamais oublié qu’il a arraché de nulle part, des rues mal éclairées, des lits d’inconnus, de l’ivresse des alcools à deux sous, il a su voir en elle le joyau mal éclairé en elle, peut être que sa grande expérience dans la vie a forgé un regard d’expert, et depuis elle dort dans des draps en satin, dans ce grand lit, dans cette grande maison, avec un vieux, mais grand homme et avec son petit garçon, sa source de joie….

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  16. @ syrena, merci mon amie, moi franchement , je m'incline devant la finesse du passant, et j'espère qu'il repassera très bientôt aussi

    @ momo ; :lol: ne boycotte tunis 7 and co, et crois moi tu seras mieux dans ta peau :D
    franchement je ne considère cela comme souffrance, au contraire la finesse et le jeux de mots adoptés sur les différents passages ne me met pas dans un état de mal aise au contraire, je kiffe trop ces échanges

    aya je t'embrasse " papa" mouah

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  17. un passant qui repasse21 avril 2010 à 12:16

    Son petit enfant, c’est ce qu’elle adore le plus au monde, c’est en l’observant grandir , jouer et se faire plaisir qu’elle se redécouvre , s’épanouit … se pardonne ses fautes tout en se rappelant les moments les plus sombres de sa vie… les moments du passé qu’elle a dû endurer , qu’elle dû gérer , supporter …qui lui on fait souffrir . A y penser , elle a les joues qui picotent à cause des larmes qui ont tant coulé de ses yeux, et le corps tout tremblant, tourmenté par l’angoisse qu’elle a tant enduré...

    A une certaine période , elle n’en pouvait plus et elle s’est jetée dans les bras du premier venu… elle n’a jamais pensé que sa première relation officielle avec un homme sera la bonne. En fait , elle a tant vécu d’expériences qu’elle n’en croyait plus . Ces expériences, la plupart des filles les jugeront positives , mais pour elle tout était différent. Dés ses débuts avec les hommes, elle était si exigeantes …la plupart du temps elle a eu ce qu’elle voulait sauf lorsqu’elle éprouvait quelque chose de vrai et de sincère pour un homme , ces moments là , elle perdait totalement le contrôle de la relation… avec ce genre d'hommes, elle aimait sans rien attendre en retour . Ce genre de relation l’a usé , elle a vite changé et elle a commencé à ne plus se reconnaitre , à fuir et s’isoler peu à peu … jour après jour, elle encaissait des coups de plus en plus dures … jusqu'à sa rupture avec elle-même, quelque chose d'interne, d'inexplicables,d'inextricable … lorsqu’elle a jeté ses dernières armes et ses derniers espoirs … lorsque sa dernière barricades a cédé ….et son armure sentimentale s’est fissuré … c’était lors de son apparition dans sa vie , avec son sourire, sa voix ,ses manières … tout en lui l’excitait, avec lui elle se sentait une déesse …ils étaient montés si haut… et un jour tout a basculé soudainement… rapidement… tragiquement de l’autre côté, et elle tombait de très haut . ce qui la faisait souffrir le plus c’était le fait de se découvrir toute seule. La chute était tellement violente qu’elle s’est trouvée changer pour toujours.

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  18. Errant dans les rues désertes d’une ville presque nue de toute présence humaine, il contemplait les chats éparpillés un peu partout sur les trottoirs et les fenêtres fermées, certains n’ont pas bougé d’un pouce comme si son passage était invisible et ne laissant aucune trace, d’autres se redressent et le fuie comme la peste… dans ses idées confuses il lui est apparu une pensée lumineuse et de plus en plus persistante, « il doit la retrouver, n’importe le moyen, n’importe le pris de toute façon sa vie n’a plus aucun sens, il a été autrefois un traitre, hier un violeur, mais aujourd’hui c’est à lui de choisir ce qu’il veut être, c’est à lui de décider de son destin »

    **************************************************************

    Il y a quelques semaines, en ouvrant son journal pour lire les infos tout en buvant un brulant café, une photo lui a coupé la respiration, il a senti que tous ses muscles devenaient de pierre, et quelques gouttes de sueur froide commençaient à apparaitre sur son front : C’était elle, dans toute sa splendeur, les années n’ont jamais pu marquer leurs passages sur son corps, sauf peut être son sourire, qui était snob et loin d’être spontané... Elle se tenait à côté d’un monsieur qui la prenait par la taille comme pour la marquer, et dire à tout le monde « cette belle créature est la mienne » les autres les entouraient comme des mouches autour d’une goutte de miel…


    Il s’est passé de longues minutes dans un état de confusion total, et puis il a commencé à dévorer les lignes de l’article :

    « Une soirée de charité organisée par le président du groupe TAWAR, monsieur H, accompagné de sa charmante épouse et de leur fils, cette soirée a eu lieu dans leur luxueuse résidence en ville. On a conté parmi les invités, des politiciens, des chanteurs engagés et hommes d’affaires de poids dans le marché mondial.
    Cette soirée n’a pas pu échapper aux caméras des journalistes ni à leurs curiosités….. »


    Et les lignes se défilent devant ses yeux, cherchant par tout moyen quelques-unes qui parleraient d’ELLE, de sa vie, de son présent… il cherchait une trace de leurs passé…
    Il se souvient que ce jour, il a vécu le plus grand bouleversement de son existence, il se souvient qu’il est resté enfermé dans sa chambre, refusant même celle qui vit avec lui de la voir ou de lui adresser la parole, comme si elle était son pire ennemi…il se souvient qu’il a voulu pleuré, mais la rage inhibait ses pleurs… et il a décidé de la chercher, de la retrouver de lui REVENIR….


    Le lendemain en allant vers sa grande maison, décidé qu’aucune force au monde ne pourra le défier, avec la forte conviction que leurs chemins ne peuvent se séparer que pour mieux se retrouver et là une douce pensée lui chatouillait l’esprit « le hasard fait bien les choses »
    Debout devant la maison, il a glissé une lettre dans la boite à lettres sur laquelle il est écrit « A l’attention de madame H »


    « je l’attendrai mon amour dans le café qui a témoigné autrefois nos interminables rencontres »
    Il partit, sans doute le cœur léger, mais la peur de l’inconnu commença à lui remettre la réalité en face « va-t-elle lui revenir ? »

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  19. un passant qui repasse23 avril 2010 à 01:31

    Monsieur et madame H formait un couple qu’on pouvait qualifier de joyeux, ni plus ni moins. Monsieur voulait toujours faire sentir sa présence sans pour autant pénétrer la sphère privé de son épouse, sans rien demander de son passé. L’aisance dans laquelle ils vivaient tout les deux faisaient éloigner le spectre de tout genre de problème.

    Leur fils , l’unique héritier du groupe TAWAR , faisait le plein de tendresse et d’amour, et l’indifférence qui paraissait parfois de la part du père était pleinement compenser par la mère qui le comblait d’une affection sans limites.

    Au vu des proches de la famille, dont la totalité sont des proches de monsieur, Madame H, était à l’origine de nombreuses discussions principalement autour de son passé inconnu de tous. Elle ne s’en souciait guère, ce qui importait pour elle, c’était l’idée que se faisait d’elle son mari, et puisque il n’a jamais essayé d’esquiver l’accord d’avant mariage par lequel ils se sont mis d’accord d’éviter et prévenir tout débat autour de leur passé.

    Même avant la naissance de leur fils, tout les deux ne laissaient transparaitre aucun sentiment de méfiance ou de doute envers le futur de leur couple. Et pour la première fois depuis très longtemps Madame H semblait avoir retrouvé une part de sérénité, aussi petite soit elle, mais qui lui procurait un soulagement qui venait juste à temps.

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    « Pourquoi revenir ? »
    Quelques larmes mouillaient déjà la lettre qu’elle venait de recevoir et finissait de lire. Elle passait l’une de ses plus dures journées. Elle évitait le regard de son fils et la nuit elle s’est refusée à son mari...
    « Pourquoi tout recommencer ? ».

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