Ta présence dans ma vie, est comme l’air frais qui commence à peine à fleureter avec les moisissures d’une solitude longtemps restée enfermer à travers les plies perdues de la vie...
Ta présence dans ma vie ne peut que m’envoûter et me bouleverser… m’ensorceler et me chavirer…
Si c’est un rêve, rappelle-moi que le soleil ne tardera plus à se lever…
Si c’est une réalité, démenti tous tes mots et disparais de ma vie à jamais…
Tu n'aurais pas à en parler de la sorte si c'était de la démence qu'il s'agit ;-)
RépondreSupprimerJ'te rappelle que le soleil ne va pas tarder à se lever :smile:
@ Löwe : je n'ai pu choisir autre titre que "démence", je voulais qu'il soit ainsi, pour beaucoup de raisons....
RépondreSupprimerJ'aimerai aller là où le soleil ne se couchera jamais (http://venus.asslema.net/2008/02/14/la-ou-le-soleil-ne-se-couchera-jamais%E2%80%A6/)
Ou plutôt, est-ce ton absence qui m’empêche de céder , m’incite à repousser le tas de médiocrité qui m’encercle… m’évite de succomber à ces sombres idées qui me pourchassent jours et nuits… ces nuits de solitude, égayés par le seul souvenir de tes caresses ?
RépondreSupprimerEt si il y en a plus d'un seul endroit ou le soleil ne se couche(ra) jamais ;-)
RépondreSupprimerLe soleil se lève et se couche. Il se lève pour mieux se coucher. Il se couche pour mieux se lever. Il y a un temps pour tout. Mais comme le (démon de) midi est à craindre... !
RépondreSupprimer@ Löwe : Cela dépendera de chacun d'entre nous : notre vécu, maturité d'esprit, ce qu'on a appris de nos expériences passées, nos principes, la croyance en notre capacité et en nous même etc....
RépondreSupprimer@ Bakhta : Tu as tout dis, chère Bakhta, il n'y a que le soleil de midi qui est à craindre :mrgreen:
RépondreSupprimerRomdanék mabrouk et snine dèyama enchallah
@ puisque la terre est ronde
RépondreSupprimer"Oh solitude longtemps chérie et adoptée,
Oh coeur longtemps agonisant et déserté,
Comment puis-je oublier que je ne suis devenue femme qu'entre tes mains ?
Comment puis je oublier que je ne suis née qu'entre tes draps ?
Tu reviens, mine de rien, après tout ce temps...
Tu as effacé ton nom et tu l'as remplacé par le "passant"...
Pourtant, tu ne l'étais pas avant...
Pourtant la terre était pour toi, toujours ronde.."
Inchallah Romdhanek mabrouk wé snine déyma !
RépondreSupprimerTon cri me fais verser quelques larmes ! Laisse le temps faire, il panse beaucoup de blessures et apaise certains esprits... !
@ Bakhta, merci ma chérie..
RépondreSupprimerJe n'aime pas te voir pleurer, au moins ces larmes j'aime qu'elles apaisent tes peines pour pouvoir aller de l'avant...
Sinon, ne t'inquiète pas pour moi, si je cris de toute mes forces sur ce blog, c'est justement, pour garder mon équilibre intérieure, j'écris, je pleure un bon coup, et je me relève, comme à chaque fois, plus forte qu'avant le "crasch"...(hamdoullah)
Avec toute mon admiration Bakhta..
Oui les larmes me soulagent et apaisent mes peines, quelque part tu me ressembles (je suis ton aînée, sourire !), battantes et courageuses toutes les deux !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup d'admiration pour toi aussi et pour plusieurs raisons que j'ignore mais je ressens (!), va expliquer cela !
...
Passant j’étais et je resterai,
RépondreSupprimerComment ne pas l’être après avoir flirté
Avec tes songes insensés et tes désirs indomptés ?
Toi dont le souvenir m’est si chère,
Qui s’est envolé avec mon âme et pénétré ma chair,
Tout en passant comme un éclair
J’ai su que face à tes mots, se taire
C’est être à jamais de ton âme un serf.
@ Bakhta : Oui on se ressemble tellement toi et moi Bakhta, si je te connais assez bien, c'est parce que mes meilleurs amies ne parlent et ne jurent que par toi, elles t'aiment énormément, et je ne peux que t'aimer à travers elles...
RépondreSupprimerOui on se ressemble tellement, et on est toutes les deux battantes, sinon, j'aimerai tant que ces deux femmes, tout en buvant un café, se regardant les yeux et parlent des choses de la vie parfois avec nostalgie et peine et parfois avec des joies et des fous rires..
Moi et Illusions, on n'attend que Votre venu chère Bakhta...
@ puisque la terre est ronde :
RépondreSupprimerNon, ne me trompe plus avec tes paroles ensorcelantes,
Non, n’abuse plus de mes entrailles assoiffées de ta maltraitance,
Tu me quittes toujours en ces nuits aberrantes,
Emmenant ton sac à dos, quelques souvenirs et mes transes,
Tu me dis que « la terre est ronde »,
Je te dis que la vie est dévergonde, et que sans toi je suis inféconde,
Tu me dis que tu es fasciné par mes songes,
Alors, dis-moi pourquoi fuis-tu toujours nos intimes échanges,
Je ne peux supplier un « passant » qui risque de ne plus repasser le lendemain,
Je ne peux risquer de perdre, encore une fois, le reste de mon orgueil au bout du chemin,
Ce sont mes derniers cris pour que tu ôtes, enfin, tes bagages,
Ce sont mes derniers supplices pour qu’à tes yeux, je ne serai plus un mirage…
Mes paroles ne sont que les échos de ta souffrance,
RépondreSupprimerTu les aimes mais tu les appelles ensorcelantes,
Je les ai plutôt voulu des cris face à tant d’outrance,
Dans une vie éternel pour celui qui la pénètre en conquérant et angoissante
Pour ceux qui ne font que la bousculer, elle est fragile et pleine de force
Tout comme toi , infiniment patiente et toujours accueillante ,
Justement car je ne suis qu’un passant qui ne peut ignorer la source
De ses premières nuits de jouissances au milieu de tes bras réconfortantes.
Pas besoin de me supplier car tu la connais déjà ma réponse :
« Je resterai à jamais à tes cotés », mais tu le sais sans doute,
Le temps nous est compté et mes bagages dans le coin se moquent déjà de tes supplices.
@ puisque la terre est ronde :
RépondreSupprimerUn éternel voyageur je t’ai connu,
Une âme immortelle je t’ai perçu,
Un irrémédiable romantique je t’ai rebattu,
A chaque fois que tu plies bagage,
Et que je me perds dans une infinie rage,
A chaque fois que tu me tournes le dos vers ton inconnu voyage,
Et que je me force à trouver raison dans les écrits des savants et leurs adages,
Je me lave avec la sueur des anges et me protège avec la lueur des fées,
J’essais de me trouver une raison de revivre et panser mes plaies,
J’attends que le « passant » que tu es,
Cesse de tourner en rond et mise sur sa stabilité,
Que tu comprennes enfin, que mes cheveux gris ne cessent de m’insulter,
Et que tes différents noms choisis ne cessent de me fatiguer,
dis-moi un mot, juste un mot, pour que je puisse me reposer,
souffle-moi ton air frais et viril sur mon visage pour que je puisse me redresser,
Il est peu de choses qu’un homme comme tu es puisse faire pour me ressusciter…
Âme dévastée par tant d’angoisse ,
RépondreSupprimerTu accumules tristesse et amertume,
Tu négliges ton corps et tu respectes les coutumes
Celles qui écrasent la femme et la pourchassent
Pour un désir une volonté ou n’importe quel caprice.
Tu incarnes ce stéréotype stérile de l’éternelle victime
Attentiste et passive, tu restes cloitrer entres des cloisons que tu chérissent.
Immortel tu m’as connu immortel je resterai, et jusqu'à ma dernière heure je garderai mon estime
Celui qui m’a fait voir en toi cette part mélancolique, qui m’a fait voir non pas la femme mais sans cesse
Un être tendre, doux et délicat qui partageait mes moments de liesse et de tristesse.
Hélas tes demandes nous menent vers une impasse
Tu veux ma stabilité : tu veux notre fin , une stabilité pour que nos jours passent
Entre des cloisons, non pas celles de ton cœur puisque j’y suis à ce qu’il paraisse,
Mais celles de la vie ordinaire qui nous chagrine et nous blesse.
@ puisque la terre est ronde
RépondreSupprimerEsclave d’amour je le suis,
Éternelle romantique je le suis aussi,
Mais orgueilleuse et fière de moi,
Je le suis plus que tu le crois,
Ne t’imagine surtout pas supérieur à moi,
Que tu es l’unique responsable de mon émoi,
Je suis une femme et j’ai besoin d’éternelles caresses,
Et je ne peux attendre qu’un fantôme, au hasard, repasse,
Tu peux repartir et effacer mon adresse,
Je suis une femme, mais je ne suis ni Imame ni abbesse,
Je ne suis qu’une femme qui a besoin d’amour et de tendresse,
Si tu me vois vivre derrière des barreaux,
C’est que tu ne vois plus loin qu’un arbrisseau,
Ces barreaux c’est par amour que je me suis enfermée dedans,
Et c’est par amour propre que je me libère en me déchainant,
« Car tu es tout simplement un homme » que tu pars,
Car je suis tout simplement une femme que redeviendrai un casoar.
J'observe de loin ces réponses en tac-o-tac, de loin mais avec intérêt... Sans vouloir trop m'y mêler...
RépondreSupprimer@ Löwe : Marhbè, et si on commence à poster quelque chose sur vies de route ?
RépondreSupprimerDétruis-les ces chaines qui font de toi une esclave
RépondreSupprimerQue je puisse entendre de nouveau ta voix suave.
Orgueilleuse et fière de toi, je le sais
Mais hélas, que reste du romantique quand son amour propre refait surface ?
Réduire la femme que tu es à des besoins de caresse, et après
Proclamer l’amour acte volontaire : quel classe !
« Que tu pars » , pleure mon cœur ces mots cruels
Ne les essuies plus ces larmes pour se souvenir
De ce qu’une romantique se laisse dire quand elle ne peut plus tenir
Face à une société qui dicte ses valeurs et qui se croie éternelle
Et toi mon âme solitaire , ne t’essouffle pas ,
Accompagne mon prochain voyage, qui sait sur quel rivage
Non pas une sirène qu’on retrouvera mais une âme sœur qui comprendra
Qu’amour et amour propre ne vont pas de paire
Qu’une femme n’est jamais ‘simplement’ une femme, et qu’ être une femme c’est tout un art, tout cela elle me le dira
Et toi cher astre étincelant pas besoin de te taire
Mais continues ta routes proclamant haut et fort au risque de déplaire,
Que t’es fière, et quand tu aimes, derrière des barreaux tu t’enfermes sans gène.
Merci beaucoup nawroussti pour ton aide précieuse, enfin, je me sens mieux biz ma chérie
RépondreSupprimer@ puisque la terre est ronde :
RépondreSupprimerTu dis qu’amour et qu’amour propre ne vont pas de paire,
Hors le vrai amour, dont tu sembles oublier ses manières,
Par ton arrogance et ta vulgarité sans frontières,
Ne laisse jamais apparaitre ce dilemme adultère,
A une époque, mon amour t’a comblé d’une certaine manière,
Mais la société phallocrate, dans laquelle tu vis, et dont tu es héréditaire,
Te fait prononcer des mots insensés et tu te caches derrière ses mille barrières,
Mais moi mon cher,
Je suis une femme, forte, libre et dans toute sa splendeur,
Et je ne peux accepter que mon âme continue à respirer une telle misère,
J’ai enfin compris que c’est toi qui m’as privée de la lumière,
Je te prie de partir, ta présence est désormais inutile auprès d’une altière,
Je veux continuer à chanter et à danser comme une bayadère,
Je veux aimer et être aimée pour ma juste valeur,
Et non pas être jugée par un Homme dont les promesses sont éphémères.
Tu savais déjà que je partirais un jour
RépondreSupprimerD’ailleurs tu t’es toujours demandé « pourquoi revenir »
et une certaine ELLE maudissait déjà le jour de leur rencontre tandis qu’a son retour
IL redoutait une séparation de l’amour qui le faisait frémir !
Mais jamais je n’aurais deviné,
Dans les pires moments de mes journées,
Etre traité d’arrogant , de vulgaire et par tant d’obscénités.
Est-ce tant de haine que tu éprouvais pour une personne que tu disais t’a autrefois comblé
Est-ce possible d’être si aveuglé ? Or c’est la seule raison qui puisse expliqué
Un tel revirement, un tel acharnement,
Me traiter de vulgaire et d’arrogant et parlé si méchamment.
Mais tu sembles oublié mes mots avec ton étourdissement
Pour me designer d’une société phallocrate digne descendant
Et derrière ses mille barrières me barricadant !
Les revoilà mes mots insensés : « Tu négliges ton corps et tu respectes les coutumes, Celles qui écrasent la femme et la pourchassent, Pour un désir une volonté ou n’importe quel caprice, Tu incarnes ce stéréotype stérile de l’éternelle victime »
Hélas tu ne fais que confirmer mes mots, réagissant
Avec des mots dépourvus de toute raison,
Et entre injurier repousser et argumenter, mélangeant les sens sans aucun raisonnement.
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RépondreSupprimerSalut tout le monde !
RépondreSupprimerD'abord je te félicite Venus pour ce blog enrichissant et pour ton style d'écriture très simple et parfaitement lisible.
J'ai pas pu m'empêcher d'intervenir sur ce fil après avoir lu ces échanges sublimes de poèmes. Je dois avouer qu'au fur et mesure j'ai été sceptique sur la réalité du moment ( et si c'était un rêve ?). C'est vraiment proche de l'irréel !! C'était un régal pendant 15 min :)
Au plaisir de vous lire (tous) :)
A bientôt..
@ marouen :
RépondreSupprimerBonjour marouen,
Parfois on vie des sensations tellement intenses et sublimes, un échange tellement profond et harmonieux qu'on a la nette impression que l'air pur et frais du paradis vient de nous visiter pour quelques moments...
Est ce un rêve est une réalité ?? c'est la question que je ne cesse de me poser lors des brèves visites de mon passant qui, heureusement pour moi, ne cesse de repasser !!!!
Marouen, heureuse que les échos de nos écrits trouvent un petit abri chez toi
Au plaisir de te lire..