Depuis quelque temps ça ne va pas fort avec moi, ça a commencé par une belle bronchite qui m’a exténuée physiquement, ensuite une visite à l’hôpital voir un ami à qui le cancer fait un ravage, et pour finir, une dispute avec l’un de mes meilleurs amis avec qui l’alcool a contribué à enlever ce qui en reste de sein en son cerveau …
Dans ces moments de « contemplation », j’ai plutôt tendance à rire de n’importe qui et de n’importe quoi… la vie me parait tellement insignifiante… l’être humain me parait tellement creux et futile… je perds la notion du temps … j’écarte le concept «sain » des relations humaines … je me trouve à me moquer des souffrances des autres… à rire de leurs larmes… à les ridiculiser… m’exalter de leurs déchirements… et leur tourner le dos quand ils ont le plus besoin de moi, je me trouve insensible à toute émotion normalement « émouvante »….
Je me trouve dans un monde à part…. Un monde parallèle… là où ni mon père ni ma mère ne me sont chers… là où mes frères et sœurs se réduisent en une microscope chose méprisable…
Dans ce monde qui est le mien… la musique a un autre tempo… les octaves changent de position et de couleur sur mon piano… les voix des chanteurs ne sont que des chants sataniques qui m’incitent à boucher les oreilles avec les langues avides des gens qui m’entourent…
Ohh ces chanteurs…ils se foutent de nous tous, sauf que moi, avec ma folie réclamée (et pas encore prouvée et approuvée), je suis consciente qu’ils veulent me mentir avec leurs mots fabriqués et leurs notes mal synchronisées …. Mais héhé, il ne suffit pas de chanter l’amour pour y croire, mes amis, j’ai déjà appris la leçon…d’ailleurs, un long mail explicatif de mon point de vue sur ce sujet a été envoyé à un inconnu…oui, je préfère parler à un inconnu qu’à une masse corporelle, car vous savez, avec cette chaleur inattendue, ça pue…tout le monde pue, c’est vrai chacun à sa manière, il y a ceux qui puent uniquement à travers leurs peaux, d’autres à travers leurs orifices, mais je salue ceux qui puent tout en restant muet, je salue respectueusement leurs niveaux de grâce…
Enfin, bref, ce n’est pas ça mon sujet, et à vrai dire, je ne sais même pas (ou plus) de quoi je voulais parler…
De toute façon, j’y reviendrai, pour confirmer ma récente et précieuse découverte « ma démence »…
ça passera ma chère, les moments de doutes, Les moments de contemplation du monde et surtout de soi sont fréquent pour les déficients mentaux, mais sa passera.
RépondreSupprimerDe tout cœur avec toi, bien que je ne sais pas être muette pour longtemps face à une telle contemplation :P
Si j'estime que c'est une mauvaise chose, je croiserai les doigts avec toi et je prierai pour que ça passe, hors, je sens que ce que je vie est bien plus meilleure que, vous, les êtres humains, êtes entrain de subir...
RépondreSupprimerje n'ai aucun sentiment, rien ne peut m'atteindre alors que demandez de plus..
vous appelez ça démence, moi j'appelle ça être zen..
Quoique illusions, je préfère que tu restes muette, je ne tolorerai pas une intrusion extérieure qui risquerait de t'éjecter de ma vie...
"Démenciellement votre"
woow that was dark !
RépondreSupprimerUne franchise poussée à l'extrême, un très joli texte en somme .. je crois avoir passé par un état d'âme semblable, surtout quand tu parles de tes parents ... ça passera inchAllah ;) Les soucis que t'as cités au début ne sont pas des moindres donc .. bon courage !
ce n'est pas de la démence ... c'est une recherche de soi, c'est la beauté de la mélancolie... c'est ce qui entretient le mystère chez les lecteurs de Hamlet ... c'est le secret de ta noblesse d'âme...
RépondreSupprimerP.S. la réponse viendra.
passant
@ Primavera : justement, je n'ai nullement envie que ça passe, cet état de transe me convient parfaitement, je me sens supérieure et invincible alors que demander de plus ?? :))
RépondreSupprimerMerci à toi sœurette et bon courage à toi aussi...
@ Le passant : Pourquoi doit on toujours éviter la démence ? pourquoi ne telle peur de cet état ? essaie de vivre un jour dans cet esprit là et tu verras que ça en vaut la peine..
RépondreSupprimerCa fait longtemps que je me suis cherchée et je me suis, malheureusement trouvée...pourquoi malheureusement ? car pour l'instant je n'ai rien à foutre de moi même, donc j'aurais préférée rester portée disparu...
PS : la réponse m'est parvenue....
Personne n'a peur d'un tel ou de n'importe quel autre état , sauf que les êtres sont conditionnés par la société à supporter une conformité insoutenable , il y a ceux qui se laissent faire et ceux qui résistent et toi tu fais apparemment figure de résistante confirmée.
RépondreSupprimerCe toi même fais lui plaisir et c'est tout.
passant
message reçu monsieur le passant ... enfin comprise ... ou presque.... ça reste à confirmer...
RépondreSupprimerBienvenue au club, prend une chaise, assied toi à mes côtés et observe ...
RépondreSupprimer@ Gar : mon café et mes cigarettes et je resterai avec toi pour l'éternité si tu veux :D
RépondreSupprimerOh mon Dieu comme je te comprends et comme je sais de quoi tu parles... je te rejoins et je rejoins aussi le passant qui juge que c'est de la recherche de soi... mais a-t-on vraiment envie de se trouver? ... On n'a qu'à fonder un club avec Gar et tous ceux qui vondront bien, les déficients qui se cherchent et se chercheront toujours et qui kiffent ... :)
RépondreSupprimer@ mimi : au fait, j'ai consacré ma dernière notre au " passant" :D
RépondreSupprimera t on vraiment l'envie de se retrouver ?? voilà une bonne question !!! moi je me suis retrouvée et finalement je trouve pas ce que je vais foutre de moi même, donc il vaut mieux ne plus se retrouver ;D
pour le club de Gar, vous me laissez svp un petit coin bien confortable là où le café et les cigarettes ne finissent jamais :D
Bienvenue mimi et au plaisir de lire tes commentaires