lundi 30 août 2010
Suicidons-nous !!! C’est la mode…
Qui n’a pas pensé au suicide au moins une seule fois ?
La plupart d’entre nous… Menteur celui qui va le nier… et celui qui n’a jamais pensé au suicide, s’est déjà suicidé tout en restant en vie.
Passer à l’acte, acte de courage ou de désespoir ?
Lâcheté ? non, je pense pas, un lâche fera au mieux un caca dans son pantalon, ou pleurniche quelques heures devant un couteau qui n’arrive pas à le prendre entre les mains !!!
Penser à terminer avec la vie pour faire taire la souffrance corporelle et morale, une fraction de seconde qui va concrétiser cette pensée et une autre seconde pour passer à l’au-delà…
Se dresser, aller chercher un flacon de médicaments, une lame, se jeter par une falaise, etc… il y a aussi le facteur de « l’esthétique », condition importante à ne pas négliger, moi par exemple, je n’aime pas le sang, ni les objets tranchants, donc mon suicide de prédilection serait les médicaments, boire un bon coup, dormir pour ne jamais me réveiller…
Maintes sont les façons d’ôter l’âme de son corps. Mais qu'est-ce qui se passe réellement dans la tête du suicidaire qui passe à l’acte ?
Avoir la volonté et la nette décision d’en finir, de quitter les plaisirs de la vie et ses maux aussi n’est ce pas une décision difficile à prendre ? N’est pas un acte de courage ? Avoir enfin le contrôle de sa vie et défier Dieu pour écrire soi-même la date de sa mort.
Bien sûr, il ne faut surtout pas confondre les vrais suicidaires des pseudos suicidaires qui avant d’avaler des placebos préviennent le 190 !!!!!
Il y a ceux aussi qui ont opté pour un autre type de suicide : Suicide sentimental, ceux qui ont compris que le monde est bien trop matérialiste pour que l’amour soit un ingrédient essentiel dans leur vie, du coup, ils l’ont arraché, et jeté par la fenêtre, peu importe, c’est uniquement le SOI qui en vaut vraiment la peine, le reste sont bons à être sous les pieds pour suffoquer de ses mauvaises odeurs, ou être écrasés lors d’un faux pas (ou même pas) d’une pseudo valse de la vie…
Sauf que le plus grave des suicides, à mon avis, c’est le suicide intellectuel… ceux qui renoncent à chercher les réponses à leurs points d’interrogation et qui vont même à les effacer de leurs vies… ceux qui, le cul entre deux chaises, vacillent contents, et s’appliquent « fidèlement » à la normalité d’une société qui nous veut toujours préprogrammé par ses loin morales (bon !!! et écrites aussi) insensées, mais qui ne satisfont qu’une minorité de personnes (déjà mortes par suicide de castration : nouvelle technique, mais apparemment ça marche, même le fait d’être cocu est d’actualité ces temps-ci) , celles qui détiennent le pouvoir justement pour perdurer leur mégalomanie, tout en persistant sur la survie de l’opium du peuple tels que le sport, la religion, la mode et j’en passe, qui sont imposés par leurs médias qui nous bombardement sans trêve.
Donc le suicide corporel est bien plus noble que beaucoup d’autres types de suicide…
samedi 21 août 2010
Quand la femme devient un…OBJET..
Un jour de juin bien ensoleillé, là où le soleil a commencé à nous donner un avant-goût d’une longue et épouvantable saison estivale, je suis allée à la Télécom Ennassr (Tunis) pour régler quelques paperasses, je vous décris ce que j’ai vu et qui m’a laissé sans voix :
Une dame enceinte est entrée, avec une longue robe d’été, transparente, laissant voir toutes les formes de son corps (et j’insiste sur TOUTES les formes de son corps) et ne portant pas de soutien-gorge...On a l’impression que cette « future mère » se balade les seins en l’air !!!! Et comment !!!!!
Une autre dame est entrée s'habillant en jean et un haut court laissant voir son nombril et la moitié supérieure de ses fesses …
Et les exemples succédèrent chaque deux minutes, et à chaque fois, on en voie un nouveau "prototype"...
Et j’en passe du maquillage extravagant, du ton que ces dames utilisent pour parler aux autres, l’oublie de notre langue arabe et l’adoption de la langue française…
J’ai détaché les yeux d’elles pour regarder la réaction des hommes qui les entourent, des réactions qui varient entre admiration, désir animal et dégoût …
Est-ce ça l’émancipation de la femme ?
Est-ce ça la liberté ?
Est-ce ça l’objectif de la femme, devenir, et par son choix, un objet, une marchandise destinée à être exposer devant tout le monde ?
mardi 10 août 2010
Démence...
Ta présence dans ma vie, est comme l’air frais qui commence à peine à fleureter avec les moisissures d’une solitude longtemps restée enfermer à travers les plies perdues de la vie...
Ta présence dans ma vie ne peut que m’envoûter et me bouleverser… m’ensorceler et me chavirer…
Si c’est un rêve, rappelle-moi que le soleil ne tardera plus à se lever…
Si c’est une réalité, démenti tous tes mots et disparais de ma vie à jamais…
dimanche 8 août 2010
Mes respects, Femme Prostituée…
Mes hommages à toi, Femme de la nuit…
Mes hommages à ce corps tant pénétré et maltraité…
Mes hommages à ton innocence abimée et froissée…
Toi oiseau migrateur d’un corps à un autre...
Toi dans les rues sombres t’as décidé de renaitre…
Toi aux rires éclatants déchirant les lois imposées par tes ancêtres…
Toi femme facile et considérée comme une cirière…
Par ceux qui ne savent que juger les autres et les éloigner d’eux par mille barrières…
Mes respects à toi Femme qui a su avaler sa dignité… assassiner ses mots… dessiner un sourire et ouvrir les cuisses…
Mes respect à celle qui a su trouvé le courage d’être une marginale, une laissée pour compte… une femme qui appartient à tout le monde, et personne ne l’appartient,
Aucune femme ne veut être à ta place, il n’y a aucun plaisir à être la serpillère des autres, mais ceux qui te jugent ne savent pas d’où tu viens, ne savent pas pourquoi tu as pris ce chemin, ils ont oublié que tu étais en l’espace de quelques minutes leurs princesses… ils ont oublié qu’ils t’ont préféré un jour à leurs propre femmes pleines de sagesse…ils ont oublié qu’ils se sont oubliés sur ton épaule…. Ils ont oublié de se juger eux-mêmes avant que tu le sois…ils ont oublié que chacun d’eux a contribué à sa manière à ce que tu rodes, comme cette nuit, dans ces ruelles désertées… supportant l’air frileux… supportant la maltraitance dans leurs yeux… supportant leurs bassesses et leur pseudo vertu …
jeudi 5 août 2010
Illusion virtuelle
Est-ce un rêve, est-ce illusions de te retrouver dans mon propre voyage de l’oubli ?
Est-ce une fumée, est-ce hallucination qu’une rose se ressuscite de ses racines flétries ?
Pinces-moi, remues-moi, dis-moi que tu es bien réel, que tu es bien à côté de moi..
Manie-moi, chamboule-moi, dis-moi que, désormais, je ne me noierai plus dans mes propres émois.
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